Toogoolawah - Townsville 01/10/2012
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Le lundi matin, les filles partent au boulot a 6h, nous on prend la route vers le Bunya mountain national park, que j’avais zappé lors de la redescente vers byron pour cause de carbu félé.
le long de la route, pour une vue encore meilleure! |
Nous sommes trop tard pour le nourrissage des oiseaux qui est parait il impressionant, avec des dizaines d’especes différentes et multicolores qui viennent se poser sur vous. Tant pis, on les verra en vrai au cours d’une balade sympathique qui nous emmène d’une forêt tropicale à un paysage de préalpe en passant par un bush aride.
coockabara, un vacarme infernal ! |
Kangarou et son petit, pas sauvage |
L'équipage |
Préalpes? |
L'arbre fusée |
Et ensuite, on va ou ?
La ! c’est où la ? au bout de la route ! y’a une péninsule, 100km de dirt road, et au bout, un campspot. Banco !
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C’est Jo qui tient la carte, et on trouve tous l’idée fun de voir ce qu’il y a la bas au bout. Apres s’etre fait poursuivre par un des gardiens de la mine car le gps nous indiquait vraisemblement un raccourci pas trop autorisé, nous voila sur la bonne piste.
A l’arrivée, ca donne ca :
stanage Bay |
Stanage bay : un bar, une boutique de pèche, 10 maisons et un campground. Et que des australiens qui viennent la pour la peche au crabe, ou la peche tout court, en bateau qu’ils mettent à l’eau au bout du camping. On reste 3 jours, capturons des crabes hallucinogènes, mais potentiellement mortels, alors plutot que de les manger je m’en sers comme appat, mais ca ne rapporte rien, si ce n’est une bonne rigolade pour le couple de retraités australiens qui me regarde faire.
3 gars nous proposent de nous emmener pêcher sur leur bateau de nuit, mais ils sont pleins comme des bariques, et ca ne nous parait pas une bonne idée ! D’ailleurs, puisqu’on ne veut pas venir ils vont se coucher aussi, et nous promettent de venir nous chercher le lendemain matin pour nous emmener. On les attend toujours, peut être sont ils encore en train de décuver.
Une petite balade 4x4 pour arriver au sommet de la colline :
plutôt pas mal la vue! |
On reste ici 3 jours au total.
Notre camp à stanage |
Pour le camp suivant, on se dit que ca va être difficile de faire aussi bien.
En effet le camp choisi n’est en fait qu’un vague terre-plein, avec deux arbres qui se courrent après ne fournissant qu’une ombre toute relative. Mais la route -euh enfin la piste- continue, et on écide d’aller voir plus loin, peut être qu’au bout, y’a la mer !
ok, on fera attention |
Apres avoir passé une série d’avertissements et une barrière a refermer derriere nous, on arrive encore dans un endroit magnifique!
On en profite pour faire gentimment une mise au point avec Marc dont les bourdes répétées commencent à nous taper sur le système. Malgrès toute sa bonne volonté, il est pas bien malin et ne réfléchit pas vraiment avant de faire quelque chose ou à pourquoi il le fait. Cela amène par exemple à avoir un parebrise encore plus déguelasse après lui avoir demandé de le nettoyer qu’avant, ou devoir lui répéter tous les matins que ce n’est pas de cette facon qu’on plie la tente où le matelas, si on veut avoir ne serait-ce qu’une chance de les faire rentrer dans la boite, ou à avoir l’arrière de la voiture plein de poussière car il n’a pas fermé la porte arrière correctement, ou manquer de perdre les chaises car il les a rangées sur le roof rack sans vraiment les attache, etc…
Bon, il promet de faire des efforts et je dois un grand merci à Jo dans le rôle du médiateur qui a réussi à garder la discussion calme et posée.
On peut maintenant profiter du paysage en toute sérénité !:
on est pas bien là ? |
Le soir un bon repas au clair de lune,
Au Clair de lune, tout le monde est détendu |
On vise maintenant Airlie Beach et les whitsundays Islands. Mon image de cette ville restera cette grande perche anorexique aux seins siliconés démesurés – donnant bcp de difficultés au bikini qui fait ce qu’il peut pour les contenir – qui nous accueille à peine la voiture garée devant pseudo office du tourisme. Elle veut nous vendre une soirée dans un bar branché. Après une semaine sans voir personne, l’arrivée dans cette ville conçue pour le tourisme de masse, pleine de jeunots venus là uniquement pour se bourrer la gueule, ca nous fait comme un choc. Attention, je dis pas, avec 2 ou 3 potes que je ne nommerai pas, ca pourrait être carrément drôle, mais là on n’est pas dans le trip… D’autant plus que c’est les vacances scolaires avec un jour férié, donc c’est blindé, et tous les bateaux pour aller voir les iles sont complets pendant 2 jours, et les tarifs exhorbitants !
Apres avoir fait plusieurs agences qui se camouflent toutes en office du tourisme, un petit conseil de guerre nous amène à nous rendre compte qu’aucun de nous n’a vraiment envie d’aller voir les whitsundays dans ces conditions. Du coup on reprend la route, plein d’espoir de retrouver un spot aussi magnifique que les précédents.
Malgres bcp d’efforts, de tours et de détours, nous n’auront qu’une jolie place du village pour le repas du soir, au bord de l’eau on un groupe d’australiens encore bourrés nous racontent comment ils chassent le cochon sauvage au couteau.
la salle à manger |
Et pour dormir, ce sera dans un terrain vague, dans un hameau dortoir en construction
pas notre meilleur campspot |
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Alligator creek national Park. Le panneau nous interpelle, c’est juste avant Townsville, hop, on bifurque ! le camp est sympa, au milieu de la végétation. Il y a rando de 6h vers une cascade qui à l’air sympa. Trop tard pour la faire aujourd’hui, on envisage de se poser la ce soir, et éventuellement demain soir. Jo et moi sommes bien partant, mais l’ami Marc aimerait qu’on soit à cairns dans deux jours, pour pouvoir voir un pote qui part bientôt en Nouvelle Zélande. C’est l’occasion de se séparer en douceur, et que chacun soit content : on dépose Marc a Towsnville qui prendra le bus pour Cairns et pourra voir son pote, et Jo et moi retournons à l’alligator creek et pourront continuer a avancer sans nous presser. Et sans le boulet !
J’ai de ces nouvelles une ou deux semaines plus tard, il a perdu son appareil photo, et est reparti vers le sud, pour rester dans la saison touristique, qui se termine au nord.
Et au passage, the big mango |